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La forêt

2020-08-04T08:17:15+02:00

J’aimerai ne plus laisser la haine éclater dedans moi à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit. J’y suis totalement assujetti au final. Elle prend le dessus sur mes pensées et m’empêche de dormir souvent. Je n’arrive plus à retrouver mon calme. Je baigne littéralement dedans.
Je me dis que pour arrêter d’en ressentir il faudrait que je ne laisse plus personne rentrer dans mon coeur car ils y foutent trop la merde. Tout le temps je me fait berné en pensant que cette personne et bienveillante et bonne mais toujours je suis déçu. Ne plus laisser personne n’y entrer me laisse dans la solitude. Mais je préfère ça au final, mieux vaut être seul que retourner vers ses agresseurs. C’est vrai au final : ce serait bizarre de se faire frapper au visage quelqu’un et puis ne pas lui en tenir rigueur, alors pourquoi je devrais laisser les gens m’atteindre par leur remarques, leur mauvaise énergie, et ne par leur en tenir rigueur.Je dirais même qu’attendre que la vie soit toute rose sans jamais de conflits c’est être naïve, mais se laisser dépasser par eux c’est encore pire.
A vrai dire j’en ai marre de me battre contre toute cette haine qui m’entoure et je ne sais plus comment ne pas la laisser gagner.J’aborde le problème sous tous les angles mais je n’ai plus de stratégie.
Je ne pense pas que la haine soit une mauvais sentiment qui ne faut jamais ressentir. Je pense même que c’est sain au final de ressentir de la haine, comme la peur qui nous maintiens en vie en nous injectant une dose d’adrénaline quand la situation est intense. Tout ça pour dire qu’il faut que j’apprenne à la maîtriser plutôt que d’essayer de l’anéantir en moi. Comme la peur.
Peut-être que la haine devrait plutôt être utilisé comme piqure de rappel. Car lorsque la personne qui nous a frapper est le seul visage qu’on connait dans cette foret sombre où il n’y a que nous deux, ça peut être difficile de ne pas retourner vers cette même personne de peur d’être perdu dans cette la forêt. Je pense qu’au lieu de céder à la peur, la haine qu’on éprouve pour notre agresseur doit être la source du courage qui nous pousse à partir de notre côté, seul, dans la forêt.

Jour 2

2020-07-09T18:58:31+02:00

Aujourd’hui je voudrais parler de sexualité, de séduction, d’attractivité.
Je pense qu’elle prend trop de place d’en nos vies. Pourtant je suis la première à apprécier ça mais je pense qu’on est trop focalisé sur ça, autant les hommes que les femmes. Dès notre plus jeune âge, on enseigne au fille que vont (oui car ce n’est pas envisageable autrement) avoir un mari plus tard. Durant l’adolescence avoir un copain c’est bien vu. Une fois adulte, ne pas être marié c’est bizarre. De même pour les hommes, c’est la même chose pour eux d’autant plus que coucher avec pleins de femmes, c’est bien. Au delà du genre, il faut dire qu’en générale ça occupe une grande partie de notre journée, comment se mettre en valeur pour avoir des chances de conclure ce soir ? Comment approcher son crush de manière innocente ? Comment être la personne courtisé ? Comment courtiser ? Et puis après comment ça va se passer ? S’imaginer comment la relation va évoluer ? Aboutir à quelque chose de sérieux ? ou non ? Et si nos caractères divergent ?c Et si je m’attache trop vite ? Et si je me lasse trop vite ?....
Que de questions qui s’accumulent jour après jour dans ma tête alors que ça n’est pas essentiel dans la vie. Boire, manger, ça se sont des choses essentiels. Même chasser l’argent pour subvenir à ses besoins est plus essentiel que ça. Exceller dans mon domaine aussi.
Pourtant force est de constater que mon cerveau considère ce besoin au même titre qu’un besoin primaire, bien que je ne vais pas en mourir si je m’en passer.

Premier jour

2020-07-05T15:41:14+02:00

Salut,
J’ai pas l’habitude de faire ce genre de chose donc je suis un peu gêné, comme si tout le monde m’observé. Bref j’ai voulu commencer à écrire sur internet après plusieurs échecs en version manuscrite : je commence à écrire des journaux puis au fur et à mesure je deviens moins constante, je perds les papiers etc ...
L’objectif, à mon sens, du journal intime est de pouvoir retracer le schéma de pensée qu’on reproduit sans cesse inconsciemment, en prendre conscience, et, briser le cercle vicieux. Je ne peux pas me confier à mon entourage en toute transparence j’ai l’impression, par peur d’être jugé : Ils attendent toujours un certain "grade" de ma part, je ne dois pas les décevoir. Au final, je me sens comme prisonnière de l’image que je dégage. Or, avec le temps j’ai oublié qui j’étais, quelles étaient mes traits de caractère pour devenir la personne fade que je suis.
Les attentes des autres ont forgé ma personne actuel. En disant ça, j’ai l’impression de me faire passer pour la victime et je n’aime pas ça. Justement, à force décrire j’espère avoir un point de vue objectif sur ma vie. Parce que je me rends compte qu’il est toujours plus facile de se faire passer pour la victime plutôt que d’avouer ces tords. Je voudrais connaître la limite entre quand j’ai tord et quand on abuse de moi.
A l’heure d’aujourd’hui, j’ai juste l’impression que je me suis abusé moi-même en m’efforçant à coller à cette image qu’on les autres de moi. Ce qui reflètent mon manque d’estime de moi en quelque sorte. Je m’en veux à moi-même de ne pas m’être battu pour moi. C’est pourtant égoïste.
Bref, j’espère pouvoir relater avec un maximum de justesse mes ressentis chaque jour (et il y en a plus d’un qui me traverse) et vous raconter ce qu’il m’arrive aussi avec un maximum d’objectivité, les deux objectifs se contredisant l’un l’autre après réflexion.